musée de l’ardoise
L’histoire du musée
Située dans la périphérie d’Angers, Trélazé est une ville d’environ 16000 habitants autrefois surnommée à juste titre «Capitale de l’Ardoise».
En effet, depuis sept siècles, on y a extrait le schiste ardoisier afin de le transformer en fines ardoises de couverture.
Dès l’origine, les membres de l’Association, essentiellement d’anciens fendeurs, ont voulu apporter leur témoignage sur un métier qui a subi de profondes mutations à partir des années 1950. En effet, dès cette époque, le travail du fendeur sur buttes, capable de débiter un bloc de plusieurs tonnes jusqu’à l’obtention des ardoises, disparaît. Des ateliers se créent. Certaines étapes de débitage de la pierre sont mécanisées. Le fendeur d’ardoise, jusque-là véritable artisan, devient un ouvrier spécialisé à qui l’on confie une tâche bien précise (débitage de la pierre ou sciage des repartons, ou fente et taille de l’ardoise).
Conscients d’être les derniers détenteurs d’un savoir-faire et soucieux de le faire connaître, les anciens fendeurs, tous bénévoles, ont transmis leur passion à «Rossignol», guide-animateur, qui multiplie les démonstrations du travail de l’ardoise à l’ancienne.
Depuis 2003, le Musée est labellisé «Musée de France»
L’Union – Le petit pré
Le site de l’Union – Petit Pré est un ancien site ardoisier qui s’étend sur trois hectares, il offre un paysage unique mêlant vestiges de l’activité ardoisière et végétation florissante. Ce site révèle des buttes d’ardoises, des vieux-fonds témoins de l’exploitation ardoisière de l’époque.
Ces buttes sont constituées de déchets ardoisiers, preuve de l’engagement qualité de l’époque. Il existe trois vieux-fonds sur le site de l’Union-Petit Pré, le Petit Bois et Petit Pré ( 17ème siècle) et l’Union II (1840). Ce sont d’anciennes carrières à ciel ouvert utilisées au début de l’exploitation ardoisière.
Le Musée de l’ardoise possède sur ce site classé, un moulin d’exhaure dit de l’Union bâti durant la première moitié du XIXe siècle. Surplombant une des carrières, il servait au XIXe siècle à remonter l’eau à la force éolienne pour permettre l’exploitation du schiste ardoisier.
Aujourd’hui, il ne reste que les ruines du massereau restauré grâce à l’intervention d’un chantier d’insertion.
L’ensemble du site a fait l’objet d’un classement parmi les sites remarquables du département du Maine et Loire depuis l’arrêté ministériel du 7 Mai 1993.
La maison de l’accueil
Le site de l’Union-Petit Pré possède également une maison du XVIème siècle. C’est la maison du maître de cette Ardoisière de deux étages possédant des murs épais en moellons de schiste, trois escaliers extérieurs et un four à pain à l’étage.
Actuellement, le rez-de-chaussée abrite l’espace boutique – billetterie et bureau. Vous y trouverez une gamme variée de produits, des souvenirs aux articles de collection, ainsi qu’un service de billetterie pour tous vos besoins d’entrée. L’étage, quant à lui, est consacré aux salles de réunion et à l’espace d’archives..
Les salles d’exposition
Les salles d’exposition du musée de l’Ardoise ont été installées dans une ancienne manufacture d’allumettes d’architecture industrielle du 19ème siècle. Crée en 1864 par les frères Lebatteux cette manufacture vivra 60 ans avant d’être délocalisée dans une seconde manufacture construite rue Jean Jaurès à Trélazé.
Rachetée par la ville cette 1ère manufacture accueille maintenant le centre culturel ainsi que le musée de l’Ardoise qui y a installé ses salles d’exposition .
Ces dernières années, la décoration ne correspondant plus aux objectifs du musée il a été décidé de rénover entièrement les salles afin de créer une muséographie plus moderne. L’équipe du musée a souhaité créer un espace plus interactif afin de permettre une meilleure compréhension des visiteurs et plus spécifiquement les scolaires qui ont besoin d’être stimulé. Le but est également de présenter les collections dans un espace plus vivant et plus propice à la découverte du monde de l’ardoise.
Chronologie
1979 – Le 19 avril, Naissance de l’association « Les amis de l’ardoise » Musée de Trélazé – AAMT
1980 – Sentiers de découverte sur le site ardoiser
1981 – Acquisition d’une maison datée du 17ème siècle par la ville de Trélazé qui la met à disposition de l’association
1983 – Ouverture du Musée de l’ardoise avec la création des salles
1985 – L’association acquiert les 3 hectares du site ardoisier
1989 – Construction avec les fonds de l’association d’un amphithéâtre pour les démonstrations de fente d’ardoise
1994 – Refonte de la muséographie des salles d’exposition permanente
1996 – 1er Festival Estival de Trélazé : la plupart des spectacles sont proposés au Musée de l’ardoise dans le parc.
2003 – Label « Musée de France » – Développement de la boutique avec des produits – fabriqués artisanalement en véritable ardoise de Trélazé
2004 – Installation d’un parcours ornithologique sur le site du musée.
2005 – Réaménagement de la salle audiovisuelle
2006 – Mise en place des ateliers pédagogiques « Petit fendeur » et « Découverte » – Création du site internet : www.lemuseedelardoise.fr
2007 – Par délégation de la ville de Trélazé, le Point Information Touristique est installé au Musée de l’ardoise.
2010 – Début du partenariat « Chantier Murets de schiste » pour la restauration des ruines du site.
2012 – Réaménagement complet des salles d’exposition (gros œuvre et nouvelle scénographie)
2013 – Obtention des labels : Qualité Tourisme, Tourisme Handicap. Accueil vélo et Loire à vélo, Refuge Ligue de Protection des Oiseaux.
2014 – Refonte du site Internet
2015 – 1ère fête des Perreyeux sur le thème des métiers d’autrefois autour de l’ardoise. Lancement d’une souscription pour la restauration du Moulin d’exhaure avec le concours de la Fondation du Patrimoine
2016 – 2ème fête des Perreyeux sur le thème de l’immigration bretonne.
2019 – Refonte du site internet. Célébration du 40ème anniversaire de l’association
2024 – Refonte du site internet et projet de refonte des salles d’exposition